Générateur de Fumée - Smoke Generator Générateur de fumée blanche ou noire !
12 à 14 volts cc - 1,76 à 3 Ampères
(c) Roger LEGAT
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En modélisme naval, le générateur de fumée est un accessoire important pour simuler une activité réaliste à bord de notre modèle navigant.
J'ai eu l'occasion d'en essayer plusieurs exemplaires, jusqu'à des modèles de 6 ampères (!), toujours tous très coûteux, voraces en énergie mais rarement généreux en fumée compacte ! N'oublions pas que nos modèles naviguent à l'extérieur et que la brise légère a vite fait d'effacer les légères volutes inconsistantes.
Je n'ai donc pas résisté à l'envie de vous désosser et vous présenter ce modèle particulièrement simple et élémentaire, mais terriblement efficace, qui m'a fortement séduit... Il a été vendu, il y a quelques années, par une entreprise anglaise spécialisée dans les articles publicitaires pour Sociétés ! Son prix était de £25.00 (38 €) et un petit flacon d'huile était fourni.
Les puristes objecteront juste ici, que la fumée produite est malheureusement ... blanche, même s'il leur arrive ultérieurement d'admettre qu'un moteur ne produit un panache noir qu'en cas de gros coup de gaz brutal de dégommage et généralement pas en régime normal de navigation !
Je terminerai donc, et malgré tout, cette page, en traitant de l'étude de faisabilité d'un générateur de fumée noire !
Enfin, la chimie nous ouvre aussi des voies à expérimenter pour obtenir différentes couleurs: blanc, noir, jaune, vert, rouge, ...
Construire facilement un générateur de fumée efficace !
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Pourquoi, ne pas, faire simple et ... efficace ?
L'élément chauffant, isolé et torsadé, est retiré du tube.
Remarquez la garniture interne du tube de chauffe qui joue le rôle de pompe capillaire.
Le liquide de Perlinpinpin !
Chaud devant !!! |
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Eléments constitutifs du fumigène
Le système est constitué d'un simple tube de laiton de 6 x 75 mm.
A sa base, se trouve une petite découpe de 7 x 3 mm pour permettre d'engager l'élément chauffant.
L'intérieur du tube est garni d'une gaine en fibre de verre libre, utilisée pour l'isolation électrique des éléments chauffants (lampes halogènes, fers à repasser, séchoirs, ...).
Par capillarité, cette gaine va faire monter le liquide réactif dans le tube de chauffe.
A l'extérieur, le tube est garni de deux rondelles agrippantes, en acier, servant à saisir une grande attache "trombone". Une troisième rondelle indique le niveau maximum d'immersion dans l'huile.
A l'intérieur de l'attache "trombone", un élément passe-câble en caoutchouc enserre l'extrémité des câbles d'alimentation électrique isolés. L'ensemble du fumigène sera solidement fixé, sur un support solide, à l'aide de cette attache "trombone".
La résistance chauffante électrique
Elle est constituée d'un fin fil résistif spécial, destiné exclusivement à la construction des éléments chauffants électriques des appareils domestiques et industriels. Il s'agit souvent de fils de tungstène ou en alliage Nickel/Chrome (le chrome empêchant la corrosion) qui ont un très fin diamètre. Ils peuvent ainsi chauffer au rouge, sans fondre ou sans claquer comme le ferait un fil fusible.
Le dispositif est prévu pour une alimentation moyenne de 12 à 14 volts et un courant de seulement 2,8 à 3 Ampères.
Par simple application de la Loi d'Ohm, il nous faut donc une résistance totale de R=12v/3A = 4 ohms.
La consommation (dissipation) du fumigène ainsi équipé sera alors de seulement: RI² = 4x3²= 36 watts.
Nous allons donc porter notre choix sur un élément résistif de l'ordre de 12 ohms par mètre et en utiliser une longueur de 33 cm. Mon fil, d'aspect argenté, a ainsi un diamètre de 0,32 mm !
Il faut faire un essai préalable avec une batterie de 12 volts connectée, avant de couper le fil à longueur, pour vous assurer qu'il devient bien rouge vif pour la longueur déterminée !
Nous allons alors le glisser, sur toute sa longueur, dans une gaine isolante en fibre d'un diamètre de 1,5 à 2mm. Le tout sera ensuite délicatement plié en deux et torsadé doucement sur lui même, sur une longueur d'environ 5 cm. La fibre est ici de même texture tissée et "aérée" que celle se trouvant déjà dans le tube. Elle jouera aussi son rôle de "pompe" complémentaire, par simple phénomène de capillarité.
La jonction électrique du câble d'alimentation et de la résistance ne peut pas être soudée car le fil résistif ne se soude pas à nos basses températures habituelles. Ces fils doivent être brassés à l'argent. On réalise donc cette jonction par sertissage (écrasement) de petits tubes métalliques prévus à cet effet.
Enfin, les extrémités non torsadées, sur environ 4 cm, et les sertissages d'alimentation seront glissés dans des gaines d'isolation thermique et électrique (en bleu sur la photo), et le tout sera maintenu dans le passe câble solidaire de l'attache trombone.
Le liquide magique et ... pas trop cher !
Les liquides vendus dans le commerce modéliste se vendent, par petite quantité, et à des prix exhorbitants !
Avec ce dispositif, le fil qui chauffe au rouge permet l'utilisation des huiles utilisées dans les machines à fumée de scène.(Fog generator liquid)
Il vous en coûtera 6 €uros ... le Litre ! ;))
J'ai aussi essayé le pétrole dénaturé. Vous aurez alors l'odeur "du vrai" en plus ! Mais dans ce dernier cas, des vapeurs plus grasses se déposeront cependant à la sortie de vos cheminées et aux alentours.
La consommation est de l'ordre de ... (A déterminer).
La mise en place
Rien de plus simple: il suffit d'immerger la base du tube dans le liquide réactif et mettre sous tension. Pour la première utilisation, et avant mise sous tension, le système sera "amorcé" en introduisant du liquide dans le haut du tube froid. Vous attendrez cependant que le liquide soit bien redescendu dans le réservoir avant de mettre en chauffe, pour éviter toute projection brûlante.
Les photos vous montrent la quantité impressionnante, et régulière, de fumée produite, pour une immersion dans seulement 1 cm de liquide !
Pour plus de réalisme, il vous restera à asservir ce générateur de fumée à l'alimentation du moteur électrique de votre bateau.
Un petit ventilateur de 12 volts, tels que ceux employés dans les ordinateurs, pourra également être branché en parallèle du moteur, pour moduler la fumée en fonction des "coups de gaz" du moteur de votre modèle. Le branchement du ventilateur se fera au travers d'un pont redresseur à 4 diodes pour que le ventilateur tourne toujours dans le même sens, indépendamment du sens de rotation du moteur du bateau ! Tout cela couplé à un générateur sonore Diesel ... je vous dis pas l'effet !!! ;))
Sécurité !
- Ne pas laisser à portée des enfants
- Ne jamais s'exposer au dessus du tube !
- Le circuit d'alimentation sera protégé par un fusible de 5 Ampères.
- Assurez vous que le réservoir n'est jamais vide avant de mettre en chauffe !
- Ne jamais introduire de l'huile dans le tube.
- Ne rien mettre sur le tube de chauffe (colle, peinture, soudure, ...)
- Le tube doit toujours être utilisé en position verticale.
- Isoler le fond du réservoir de la base du tube pour éviter qu'il ne fonde.
- Fixer solidement le tube pour éviter qu'il ne bascule.
Attention, le tube est brûlant - Il peut dépasser 230 c° !!!
Il faut soigneusement en tenir compte lors de l'installation de ce dispositif dans la coque de votre modèle et éviter tout contact avec des matières inflammables ou plastiques !
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Un fumigène simple mais particulièrement efficace !
Mes conduits et tubes d'échappement sont réalisés en éléments de cuivre.
Les fumées sortant du générateur sont très chaudes !
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Choix du fil résistif : |
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Les caractéristiques du fil qui nous intéressent et qui sont données par les catalogues des fournisseurs sont :
- l'alliage déterminant le type de fil résistif ( CuNi44 de couleur orangée, NiCr6015 de couleur argent brillant, ...) - le diamètre (ou la section dans le cas d'un laminé plat) - la résistivité, qui est exprimée en Ohm par mètre (O/m) à température ambiante.
Plus la résistance électrique du fil sera faible (pour une même longueur), plus la puissance dissipée lors de sa mise sous tension sera forte (P=U²/R ou P=RI²).
Cependant, la résistance électrique d’un fil résistif est généralement directement liée à son diamètre. Ainsi, plus la résistance est faible, plus le diamètre du fil résistif sera faible. Et plus le diamètre du fil résistif est faible, plus ce dernier sera souple et difficile à manipuler pour l’usage que nous souhaitons en faire. Il s’agit donc de trouver le meilleur compromis entre faible résistance électrique (forte puissance dissipée) et section suffisante (rigidité maniable et solidité).
Selectronic ne proposant plus cet article sur le catalogue Web, les références "grand public" restant à retenir sont les suivantes :
CONRAD (2009): (commande minimale de 25 € !!!)
429015-62 |
0,50 mm |
Isotan Ni 44 / Mn 1 / Cu 35 1280° |
2,5 O/m |
5 m |
3,18 € |
429023-62 |
0,25 mm |
Isotan Ni 44 / Mn 1 / Cu 35 1280° |
10 O/m |
5 m |
2,26 € |
429031-62 |
0,15 mm |
Isotan Ni 44 / Mn 1 / Cu 35 1280° |
28 O/m |
5 m |
3,26 € |
429066-62 |
0,10 mm |
Isotan Ni 44 / Mn 1 / Cu 35 1280° |
63 O/m |
5 m |
2,47 € |
429074-62 |
0,08 mm |
Isotan Ni 44 / Mn 1 / Cu 35 1280° |
100 O/m |
5 m |
1,84 € |
429909-62 |
0,35 mm |
Isotan Ni 44 / Mn 1 / Cu 35 1280° |
5 O/m |
5 m |
2,76 € |
421201-62 |
0,50 mm |
IsaChrom Cr 15 / Fe 20 / Ni 65 1390° |
5,65 O/m |
10 m |
3,43 € |
Attention, le fil proposé par Conrad est initialement destiné à la confection de résistances de précision et non pas à des éléments chauffants. Ces résistances étant généralement de type "bobiné", ces fils sont donc recouverts d'un isolant électrique qu'il est nécessaire de gratter (ou de brûler) aux extrémités, pour le raccordement électrique à la batterie !
Vous trouverez, ci-dessous, toutes les caractéristiques particulières de nombreuses familles de fil résistif.
- Caractéristiques de l'ensemble de nombreuses familles de fils résistifs - Caractéristiques particulières de la gamme ISOTAN - Caractéristiques particulières de la gamme ISACHROM
Fil résistif NiChrome - Cr20Ni80 Alliage: Nichrome 80 (80% Ni, 19.5% Cr, 1.45% Si)
La fumée blanche étant d'avantage la reproduction d'un échappement de vapeur, quelques rares puristes cherchent à obtenir, pour plus de réalisme, de la fumée noire, chargée de suie, comme celle produite par les moteurs à gasoil sollicités par des coups de gaz violents !
La suie étant en fait un ensemble de composés chimiques qui constituent un résidu carboné obtenu par la combustion incomplète de diverses matières organiques fossiles riches en carbone (tous les dérivés du pétrole plus ou moins raffinés) et les biomasses (bois, charbons, résines végétales).
Notons, au passage, que les suies contiennent des nitrosamines qui sont cancérigènes... comme dans les fumées de cigarettes.
Enfin, la suie, de par sa haute teneur en carbone, est particulièrement inflammable, paramètre à ne pas négliger dans notre cas !
Photos: R.LEGAT
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Recherches:
Tout le problème résulte dans le terme "la combustion incomplète" pour l'obtention de cette fameuse suie... Un pneu qui brûle au contact d'une flamme vive fume super noir mais un pneu qui freine ou qui est "mis en chauffe" sur la piste fume gris-bleu ! Tout cela n'est donc pas qu'une question de température. Il y a toute la complexité de l'association de, notamment, l'oxygène dans le processus de combustion.
Et c'est le même cas pour la combustion des pétroles et gasoils de toute finesse de raffinage. Un coup de gaz et ca fume tout noir alors qu'en régime "normal" la combustion est plus complète, moins visible mais... tout aussi polluante et nocive!
En ce qui nous concerne, les modélistes, j'avais déjà fait des essais, dans mon fumigène capillaire, avec du pétrole dénaturé ou d'autres solvants. La fumée est parfumée des effluves de pétrole (ca fait déjà plus "vrai" ) mais ce n'est jamais noir, même en modifiant l'intensité du brûleur. En abaissant la température, on n'arrive d'ailleurs plus qu'à des projections de liquide gras.
Une idée me vient alors: essayer de "diluer" du caoutchouc et le mettre la solution au contact du brûleur capillaire ??? Mais la vulcanisation du caoutchouc rend cette opération de dilution difficile. (APPEL AUX CHIMISTES) Ou le réduire en poudre aussi peut-être (?) par poncage fin, ... et l'incorporer dans du pétrole ou dans le liquide fumigène ???
A l'occasion je tenterai ces essais et je vous communiquerai les résultats. A terme, il y aura de toute facon un encrassement des gaines caplillaires qui finiront par rendre initilisable ce petit brûleur, avec rique probable de feu de ces résidus.
Si vous attaquez ces expériences, faites-moi part de vos conclusions ! --->
Essai1
Des échanges partagés sur divers forums, j'ai retenu un système simple proposé par un confrère modéliste naval. Je reprends ici ses termes:
Il s'agit simplement d'utiliser une ampoule halogène de 35W/12V et d'en limer le téton de verre (sur une pierre à meuler, par exemple) jusqu'à percer l'extrémité de l'ampoule. L'ampoule ainsi percée est alimentée en 7,2V (pour obtenir un filament rouge/orange) et est remplie de distillat jusqu'au 1/3 du filament.
Si on rempli plus haut, le liquide bout et est projeté. Si on utilise un distillat du commerce, la fumée est blanche mais avec du pétrole de chauffage domestique ... la fumée est noire ! CQFD
(NDLR: Pour ma part j'avais fait l'essai, dans mon brûleur capillaire, avec du pétrole dénaturé, qui est moins odorant et moins gras. Je vais retenter avec du pétrole de chauffage qui est moins raffiné...)
L'auteur reconnaît cependant un inconvénient majeur à ce système: si le filament se retrouve à sec ... il claque ! En effet, dans l'ampoule halogène, l'oxygène y est raréfié et empêche le phénomène de combustion (oxydation) du fin filament chauffé à blanc.
Si on s'en tient à ce petit dispositif élémentaire, il y a donc lieu de prévoir un système d'alimentation goutte à goutte.
Je vais tâcher de reproduire cette expérience et placer ici des photos pour se rendre compte du volume de fumée fourni.
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Variante et amélioration:
Analysons les caractéristiques de cette ampoule, ou plutôt de son filament, lorsqu'il est alimenté en 12V:
VI=35Watts ---> Calculons l'intensité sous 12V: I=35W/12V=2,92A RI²=35Watts ---> Calculons sa Résistance: R(2,92)² = 35W ---> R= 35/8,53 = 4,10 Ohms
Il s'agit donc bien des mêmes caractéristiques que mon brûleur capillaire qui dissipe aussi 36 Watts !
Mais, si cette ampoule est alimentée en 7,2V, elle est n'est plus traversée que par un courant de 7,2/4,1 = 1,76 Ampères soit une consommation réduite à 4,10(1,76)²= 12,71 Watts !
Ce qui, au pifomètre, me semble bien faible !???
Je vais donc tâcher de reproduire ces conditions dans un brûleur capillaire 12V et vous faire part de mes conclusions.
La présence de suie, inflammable, dans le tube, sur les isolants de capillarité, va certainement induire de nouveaux risques !
Je vais donc d'abord construire un brûleur spécifiquement destiné à cet essai !
Pour obtenir, sous 12 volts une dissipation de 12,71 watts la résistance doit être traversée par un courant de 12,71/12=1,06A Soit une résistance de 12,71/(1,06)²= 11,32 Ohms
Le verre devient conducteur d'électricité dès 250°C et pâteux à 550°C ... !
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Compte rendu rapide de mes expériences de dernière minute...
20/9/2009: Ai essayé le mazout de chauffage dans le brûleur capillaire décrit ci-dessus:
-Sous 12v (3A, 36W): production abondante de fumée BLANCHE ! Encore plus de fumée en injectant de l'air dans le bas du tube mais il semble aussi que la chaleur produite soit plus intense (isolant genre silicone se trouvant sur les fibres de verre au pied du brûleur calciné après quelques secondes ! Pied qui n'était pas immergé ...
-Sous 7,2V (1.8A, 12,96W): Chaleur insuffisante. Tube tiède, aucun dégagement de fumée !
J'ai aussi essayé de diluer du polystyrène (frigolit) qui fume toujours très noir au contact d'une flamme. Ce liquide, dans mon brûleur, fume blanc et dégage une odeur atroce et désagréable. je pense même que le polystyrène dégage de la dixine en brûlant ! Donc... à proscrire !!!
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http://www.scale-models.co.uk/chit-chat/5080-my-home-made-smoke-generator-set-up.html
Formules non testées par mes soins !!!
Risques d'explosion, de brûlures, de toxicité, ...
Poudres à enflammer, pouvant générer une flamme importante !!!
Video d'un fumigène à la parrafine ... raté ! http://www.mefeedia.com/entry/fumigene-a-la-paraffine-ratee/19053709
Recettes: Ingredient Percentage for:
BLACK SMOKE RECEPIES
Magnesium powder 19 Hexachloroethane 60 Napthalene 21
Magnesium powder 20 Hexachloroethane 60 Napthalene 20
Hexachloroethane 55.8 Alpha Naphol 14 Athracene 4.6 Aluminum powder 9.3 Smokeless powder 14 Naphthalene 2.3
Black powder FFF 50 Potassium nitrate 10 Coal tar 20 Powdered charcoal 15 Paraffin 5
WHITE SMOKE RECIPIES
Potassium chlorate 44 Sulfur flour 15 Zinc dust 40 Sodium bicarbonate 1
Zinc dust 66.37 Hexachloroethane 33.33
Zinc dust 28 Zinc oxide 22 Hexachloroethane 50
YELLOW SMOKE RECIPIES
Potassium chlorate 25 Paranitraniline 50 Lactrose 25
Potassium chlorate 30 Naphthalene azodimethyl anline50 Powdered sugar 20
Potassium chlorate 21.4 Naphthalene azodimethyl anline2.7 Auramine 38 Sodium biocarbonate 28.5 Sulfur flour 9.4
GREEN SMOKE RECIPIE
Potassium nitrate 20 Red arsenic 20 Sulfur flour 20 Antimony sulfide 20 Black powder FFF 20
RED SMOKE RECIPIE
Potassium chlorate 20 Lactose 20 Paranitraniline red 60
Potassium chlorate 26 Diethylaminorosindone 48 Powdered sugar 26
Potassium chlorate 27.4 Methylaminoanthraquinone 42.5 Sodium bicarbonate 19.5 Sulfur flour 10.6
Potassium pechlorate 25 Antimony sulfide 20 Rhodamine red 50 Dextrin 5
Bon, je vous quitte ... le détecteur d'incendie de l'atelier vient de déclencher ! ;))
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